Communiqué de presse

Les hôpitaux doivent être des espaces sûrs pour le personnel médical, et rassurants pour la population.

29 janvier 2021

Le coordonnateur résident du système des Nations Unies aux Comores, François Batalingaya a remis, au nom du

système, un lot d’équipements et de matériel sanitaires au ministère de la santé dans le cadre de l’offre des

Nations Unies à la riposte nationale contre la COVID-19. Une cérémonie au cours de laquelle il a insisté sur « le

renforcement des systèmes de santé qui doivent être des espaces sûrs pour le personnel médical, et rassurants pour la

population
».

C’est dans le décor sobre de la salle de conférence de la direction régionale de la santé que le lot de matériel a été exposé pour être remis au ministère représenté par son secrétaire général, Jean Youssouf. Un lot, essentiellement composé d’équipements de protection individuelle, de diagnostic et de prise en charge avec entre autres, 10 000 tests anticorps, 5000 combinaisons de protection individuelle, 28 000 masques, 6 concentrateurs d’oxygène, plus de 15 000 gants et des centaines de consommables d’hygiène et d’assainissement. L’objectif étant de renforcer le dépistage et la prise en charge adéquate des cas de COVID-19, répondre aux exigences de protection du personnel de santé, et assurer la continuité des services essentiels dans les structures de santé.

« Aujourd’hui cette deuxième vague est la plus meurtrière, ce qui nous demande de redoubler d’efforts » car « en termes de gestion de pandémie, le plus dur est l’anticipation qui doit prévaloir afin de ne pas être dépassé par la situation et la remise de ce jour est la preuve que les Nations Unies et nous, constituons une équipe» , précise Jean Youssouf avant de porter un plaidoyer à l’égard de la population pour une prise en charge rapide en milieu hospitalier afin éviter les cas graves qui peuvent entrainer des décès.

Alors que les Comores font face à une violente seconde vague causée par le variant 501YV2 du SARS-CoV-2, le pays a enregistré plus de 50 décès en l’espace de 12 jours au mois de janvier d’après le bilan épidémiologique national.

Pour François Batalingaya, « le premier rempart contre une crise sanitaire, c’est le personnel médical qui doit avant tout rester debout ».

Terminant son allocution, il n’a pas manqué de déclarer que M. Batalingaya n’a pas manqué de noter que si « la santé est le premier pilier de l’offre des Nations Unies en réponse à la pandémie », cette offre sera complétée par « un appui institutionnel aux acteurs de la réponse, un accompagnement dans la protection sociale des plus vulnérables, et bien entendu la résilience aux crises. »

« Je voudrais sincèrement remercier Monsieur le Coordinateur Résident du Système des Nations Unies et à travers lui l'ensemble des agences du Système des Nations Unies qui ne nous ont jamais abandonné. » rappelle Jean Youssouf en évoquant la collaboration fructueuse avec les Nations Unies pendant la première vague. « Notre collaboration nous a aidé à avoir moins de cas lors de la première vague avec l'implication des autres partenaires. » a-t-il conclu.

Comoros, Ramatoulaye Moussa Mazou

Ramatoulaye Moussa Mazou

RCO
Chargée de l'information publique

Entités des Nations Unies impliquées dans cette initiative

PNUD
Programme des Nations Unies pour le développement
UNFPA
Fonds des Nations Unies pour la population
UNICEF
Fonds des Nations Unies pour l'enfance
OMS
Organisation mondiale de la santé

Objectifs poursuivis à travers cette initiative