Le Système des Nations Unies aux Comores (SNU), en collaboration avec le Gouvernement comorien, organise du 06 au 09 Octobre à Moroni, un atelier national de consultation et de priorisation pour l’élaboration du nouveau cadre de coopération Gouvernement-SNU, couvrant la période 2022-2026.
Réunissant les différentes parties prenantes au développement, cet atelier devra permettre de construire un consensus sur les actions prioritaires pour accélérer le développement durable des Comores. Les grands enjeux de développement de l’Union des Comores dans les domaines social, économique, politique et environnemental seront également abordés.
Lors de la séance d’ouverture, le Coordonnateur Résident a.i du SNU, Dr Marcel Ouattara, a invité les participants à exprimer au maximum leurs idées et à partager leurs expériences, car celles-ci aideront surement à bâtir un nouveau cadre de coopération, qui tirera les leçons du passé, tout en préservant les acquis qui ont donné des résultats probants, tout en rompant avec les approches qui ont montré leurs limites.
Pour sa part, le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Abdoussalami Abdou, a salué les efforts consentis par le SNU, pour accompagner le pays dans plusieurs chantiers tels que l’élaboration du Plan Comores Emergent, et la préparation de la Conférence des partenaires pour le développement des Comores en décembre 2019 à Paris.
« Le souhait du Gouvernement est que ce nouveau cadre de coopération quinquennal tienne compte des progrès réalisés par rapport aux Objectifs de Développement Durable et à la mise en œuvre des stratégies nationales de développement ».
Pour rappel, le Plan-Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement 2015-2021, conclu entre le Gouvernement et le SNU arrive à son terme en 2021. A cet effet, l’Equipe-Pays des Nations Unies a initié en début d’année, un processus visant à préparer le nouveau cycle de programmation pour la période allant de 2022 à 2026. Ce processus, qui se veut inclusif, a commencé par un exercice interne aux Nations Unies, d’analyse commune du pays (CCA), qui a permis de mieux comprendre les contextes économiques, sociopolitiques et environnementaux du pays.
Par ailleurs, ces consultations se veulent encore plus inclusives, car elles impliquent les représentants des associations des jeunes et des femmes, des organisations patronales et des employés, les groupes les plus défavorisés dans la mesure du possible, tels que les personnes en situation de handicap, afin de Ne laisser personne pour compte.