Alors que la capitale Moroni est l’épicentre de la nouvelle vague de COVID-19, la validation du nouveau cadre coopération des Nations Unies pour le développement durable a réuni en ligne plus de 100 participants des trois îles du pays. Un format coprésidé en présentiel par le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, chargé de la Diaspora, SEM, DHOIHIR DHOULKAMA et le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, François Batalingaya en la présence du Commissaire Général du Plan, M. Fouady Goulam.
Pour un atelier voulu participatif et inclusif, toutes les parties prenantes au processus d’élaboration du plan-cadre de coopération notamment, le gouvernement, le secteur privé, la société civile et les autres partenaires au développement se sont connectées en ligne pour apporter les améliorations finales au document. Au total, près de 120 personnes se sont connectées à travers le pays afin de partager leurs dernières réflexions, proposer des suggestions et nourrir les échanges qui aboutiront à la version finale du document qui sera conjointement signé par le gouvernement et le système des Nations Unies.
Pour François Batalingaya, « ce nouveau cycle programmatique s’attelle à répondre aux aspirations et aux besoins de toutes les couches sociales de la population comorienne, notamment les plus vulnérables d’entre elles, et à améliorer la visibilité de nos actions communes centrées sur de développement des Comores. » a-t-il précisé lors de son allocution.
En effet, remplaçant le plan-Cadre des Nations-Unies pour l’Assistance au Développement 2015-2021 qui arrivera à terme en décembre 2021, le nouveau cadre de coopération décrit l’appui des Nations Unies au pays dans la réalisation intégrée des objectifs de développement durable de 2022 à 2026. Il est structuré autour de quatre principaux objectifs, appelés « Effets » et qui constituent en même temps les axes d‘intervention articulé autour des grandes priorités du pays et les opportunités qui s’offrent à lui en matière de développement durable.
Le Coordonnateur a, également salué « les efforts entrepris par les agences du SNU pour améliorer la coordination et la cohérence » des interventions en vue de les rendre beaucoup plus effectives et efficientes, précisant qu’il faille également « redoubler d’efforts pour « être unis dans l’action ».
Au nom du Gouvernement comorien, le Ministre des Affaires Etrangères, SEM Dhoihir Dhoulkamal a quant à lui salué, le cadre général d’organisation et de tenue de l’atelier qui offre un espace d’échange et de discussion malgré le contexte de la pandémie. Il a exprimé sa satisfaction de la qualité du document partagé et fait part de ses félicitations à l’ensemble des parties prenantes qui ont rendu ce travail possible. En même, il a invité les participants à une participation active pour enrichir le document.
Lors de son intervention, Le Commissaire Général du Plan, M. Fouady Goulam, a manifesté l’engagement du Commissariat Général du Plan, bras armé du plan-cadre, de veiller à sa pleine exécution en collaboration avec les toutes les parties prenantes nationales et les agences du système des Nations Unies aux Comores. Pour le Commissariat général au Plan, le nouveau cadre de coopération va répondre aux priorités nationales de façon logique puisqu’il va s’aligner aux priorités nationales définies dans le Plan Comores Emergent (PCE) qui est assorti d’un Plan de Développement Intérimaire.