20 ans après, le Corps de la paix revient aux Comores
20 janvier 2015
- Assurer la conservation de la biodiversité marine et terrestre, mettre en place un système de valorisation des déchets, et promouvoir l’écotourisme sont parmi les prioprités de l'organisation.
Assurer la conservation de la biodiversité marine et terrestre, mettre en place un système de valorisation des déchets, promouvoir l’écotourisme tout en responsabilisant les communautés villageoises prenant part aux projets. Voilà les nouvelles missions du Corps de la paix dont la présence a nécessité plus de 2 ans de préparation et d’organisation pour les acteurs impliqués : le Commissariat général au plan, les Ministères en charge de l’environnement et de l’éducation, le Gouvernement américain, Peace Corps, le système des Nations Unies aux Comores avec le GEF (Fond mondial pour l’environnement).
32 volontaires sont ainsi attendus entre février et juin pour une période de deux ans. Ils seront basés sur les différents sites « projets ». Parmi leurs objectifs :
- Aider à développer l’apiculture à Ntsinimoichongo (Grande Comore) et un parc national dans la zone forestière du volcan Karthala ;
- Contribuer à créer un jardin botanique dans la réserve communautaire de Nyumbadjou (Grande Comore) ;
- Renforcer la conservation des espèces endémiques telles que la chauve-souris de Livingstone, les tortues marines, les coraux, les makis etc.
- Aider à développer l’éco-tourisme dans le parc marin de Mohéli et dans la réserve communautaire de Nyumbadjou ;
- Favoriser la mise en place d’une gestion éco-responsable des déchets, comme le compostage ;
- Coopérer sur le programme éducatif portant sur l’apprentissage de la langue anglaise dans le secondaire et à l’université.
Les volontaires du Corps de la paix travailleront en symbiose avec les communautés villageoises, les associations locales, les ONG et les institutions nationales telles que la Direction générale de l’environnement et des forêts.
Le choix de la mise en place d’une politique environnementale optimisée répond aux objectifs de développement durable du Plan cadre des Nations Unies pour le développement (PNUAD/UNDAF) et de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCA2D).
L’Union des Comores dispose d’une biodiversité unique au monde avec plus de 900 espèces de plantes dont 500 endémiques, près d’une centaine d’oiseaux dont 9 sont en voie de disparition. Par ailleurs, le parc marin de Mohéli abrite entre autres deux espèces de tortues marines et sert de spot d’accueil pour les baleines pendant la période de reproduction. L’archipel est situé au sein d’un des 25 haut-lieux de la biodiversité mondiale reconnus par « Conservation International ».